Pour promouvoir le talent de Nicole DECOTE

  Vernissage le jeudi 8 décembre

à partir de 18 heures au Club Dillon

 Du 9 au 31 décembre 2011, Nicole Décoté expose ses œuvres récentes au Club Dillon.

 (La boutique de vins fins et de spiritueux située à la Distillerie Dillon à Fort-de-France)

« Les couleurs sont mes guides sur des chemins inconnus et intemporels. Mes compositions sont hors de tout «tracé régulateur » ou de géométries savantes. Il en émerge des masses colorées qui donnent à imaginer […] Le côté expressif des couleurs s’impose à moi de façon instinctive. Le choix de mes couleurs ne repose sur aucune théorie scientifique ; il est basé sur l’observation et sur l’expérience de ma sensibilité […] La couleur dominante doit traduire le mieux l’expression ».

Voilà comment Nicole Décoté décrit sa façon de peindre, nous laissant ainsi libres d’apprécier ses œuvres qui, de toute évidence, ne peuvent laisser indifférent. Bleus divers et puissants, couleurs du feu déclinées à l’envi, visages à peine esquissés mais porteurs d’émotions, le regard et l’esprit sont appelés par les toiles de cette artiste libre et déterminée.

Cette exposition n’est pas la première de Nicole Décoté en Martinique. En 2007 à la Batelière, en 2009 à l’Hôpital Clarac en partenariat avec le Centre de Cancérologie et les soins palliatifs, enfin en 2010 à l’Atrium où un public très nombreux a pu admirer ses œuvres, elle a pu rencontrer les amateurs de peinture, nombreux dans notre île, qui apprécient la force  de ses toiles.

Outre ces expositions à la Martinique, Nicole Décoté a également présenté ses œuvres à Paris et à Lyon.

            Jacques Perret nous donne sa vision de l’artiste et de son œuvre, avec sensibilité et justesse :

Sédimenter

Nicole DÉCOTÉ a tout tenté : paysage, portrait, nature morte – elle a méthodiquement exploré tous les Genres.

Comme le musicien fait ses gammes, elle a construit l’habileté de la main, la maîtrise du geste et des matériaux. À une époque où le « concept » permet si facilement d’escamoter les faiblesses du savoir-faire, voilà une obstination qui peut étonner.

Modestie de la démarche, donc, qui conjugue travail acharné de l’apprentissage (d’École des Beaux-Arts en ateliers d’artistes), et plaisir du jeu : celui de (se) jouer des contraintes que l’on se donne, de naviguer dans les « règles » des Genres, de collecter les styles. Au risque de se perdre ?

Et tout à coup : c’est là ! Joie de se sentir prête, pour mieux « se retrouver », par la plongée dans la création, par la prise de risque. Et du même coup : mise en œuvre de tout ce patient « sédimenté », aboutissement d’un travail sur le temps long.

Faire jaillir

Sa voie, son chant personnel, Nicole les trace et module sans esprit de système, sans a priori référencés.

« Je recherche – dit-elle - une certaine atmosphère. Mais l’acte et la joie de peindre sont spontanés ; leur issue, inattendue, hasardeuse. Souvent, le geste m’échappe et me guide là où je n’avais pas imaginé me retrouver. Ce qui est alors couché sur la toile révèle un sens : « lecture » qui me conduit vers un aboutissement. »

Voilà qui nous rappelle ce que dit l’immense Pierre SOULAGES : « Je pars toujours avec une idée en tête, mais ce qui s’esquisse sur la toile me conduit ailleurs. (…) C'est ce que je fais qui m'apprend ce que je cherche. »

Il est des parrainages plus désagréables…

Chemins de lumières

Aujourd’hui, dans cet environnement caribéen qui est le sien depuis cinq ans, elle « écoute » ce que sa main lui propose. À travers le filtre d’une expérience sensorielle neuve : un « excès » des formes et des couleurs, qui lui donne la sensation de voir davantage les choses « en relief ». Le bleu caraïbe et toutes les nuances du ciel et de la mer ont impressionné sa rétine, et ces lumières se déposent sur ses toiles. Elle ne se refuse aucune direction, poursuit des chemins opposés, d’une quasi-abstraction à des formes plus familières, de chromatismes ténus à des chatoiements soutenus. Mais toujours sincère.

Jacques PERRET (février 2010)

http://www.nicole-decote.odexpo.com/

Contact presse :        François Barbier                    06 96 70 80 00