Pour s'informer sur les tendances mondiales des RP

Publié le par Média Relais

Worldcom Public Relations Group, le plus grand réseau mondial d’agences de communication indépendantes, a lancé son premier livre Blanc sur les tactiques et les tendances émergentes à travers le monde. Extrait de cinq best practices

PR in 2012: emerging tactics and trends from around the globe[1] donne un aperçu des bonnes pratiques en RP à travers le monde. Pour faire face au développement de l’information en temps réel et aux mutations technologiques, cet e-book explique comment les professionnels des relations publiques doivent ou peuvent évoluer.



worldcom OK-copie-1

 

Vingt et une agences partenaires de Worldcom et originaires de villes et de continents différents ont contribué à l’élaboration du livre en décrivant des exemples de bonnes stratégies sur la réputation de la marque en ligne, la responsabilité sociale des entreprises, la valeur de la gestion des paramètres, le marketing visant les petites populations ou, encore, le recours aux marchés d’autres pays.

 

 

Selon Matt Kucharski, président du Groupe de Worldcom Public Relations[2], « Les relations publiques semblent tout à fait différentes en 2012 qu’elles ne l’étaient en 2010 ». Les agences et les responsables marketing peuvent évoluer s’ils « acceptent le changement non comme une menace mais comme une excellente opportunité de fusionner les stratégies de marketing traditionnelles, celles du digitales ainsi que celles des relations publiques ». Ces nouvelles opportunités que nous signalions au cours du Twapero Press Index sont multiples. Nous avons retenu cinq exemples de best practices.

Puiser dans les médias sociaux

Corinna Voss, Allemagne

En Allemagne, les activités sur les réseaux sociaux sont en hausse. 80% des personnes entre 16 et 74 ans utilisent internet et 76% d’entre elles sont inscrites sur au moins un réseau social (avec 19 millions d’utilisateurs pour Facebook). Selon une étude réalisée par l’Allensbach Institute for Public Opinion, la plupart des Allemands utilisent Internet pour obtenir des informations sur les produits et se déclarent fans des marques sur les réseaux sociaux.

Il est donc nécessaire de développer et d’adapter les méthodes de marketing direct pour y répondre. Les listes peuvent être recueillies sur les plateformes sociales afin d’avoir un meilleur aperçu des personnes ciblées. De plus, ces plateformes offrent la possibilité d’interagir avec les clients potentiels et d’influencer l’opinion publique. Autre moyen d’interaction : les blogs. Aux Etats-Unis, cette pratique est totalement implantée dans les usages, mais en Europe et surtout en France, bien des progrès restent à faire.

Intéresser le public par les jeux le “gaming”

Sue Bohle, Californie

Qui n’aime pas jouer sur PC, i-Pad, téléphone mobile ou encore écran de télévision ? Grande nouveauté du marché, les jeux ne se limitent pas aux divertissements. Les mécanismes du jeu peuvent en effet être assimilés à toutes sortes de produits : des devoirs des enfants aux produits bancaires. Pourquoi? Car les recherches ont démontré que les activités de type ludique engagent le participant, facilitent l’apprentissage et accroissent l’intégration des informations : jeu sur Facebook, application éducative à destination des enfants, jeu développé par une entreprise pour apprendre à utiliser ses produits

Les jeux permettent non seulement de mettre en valeur une marque mais aussi d’économiser de l’argent (par rapport, par exemple, à la formation individuelle à distance). De plus, les jeux peuvent se pratiquer 24h/24, n’importe où dans le monde. Ainsi, aujourd’hui, beaucoup d’entreprises et d’organisations misent sur le ludique et le divertissant pour développer leurs propres marques, produits ou usages.

Utiliser la synergie des événements

Karolina Dzwonnik et Hubert Raczkowski, Pologne

Avec le championnat d’Europe des Nations Euro 2012, la Pologne doit faire face à un challenge organisationnel, logistique et marketing de grande ampleur. Le gouvernement et les institutions publiques sont focalisés sur cet événement qui représente une opportunité permettant à la fois de promouvoir le pays mais aussi de se positionner sur la scène internationale, au même titre que la Chine avec les JO de 2008. De cet événement, les entrepreneurs polonais tirent et tireront parti. Au-delà, les organisateurs et les autorités feront en sorte que le million de touristes prévu, ait envie de revenir dans le pays.

Il faut donc mettre en avant les ressources locales en ciblant les supporters de football. La promotion des villes sur Internet semble être un moyen efficace appuyé par l’utilisation des réseaux sociaux tels que Facebook, Youtube et Blip, l’équivalent polonais de Twitter. Les organisations et les entreprises ne cessent d’être actives sur ces plateformes. De nombreuses vidéos ont aussi été créées afin de promouvoir les monuments historiques, les sites touristiques et les attractions. Celles-ci sont ensuite largement commentées par les médias, créant ainsi le buzz.

Selon les experts, grâce à l’Euro 2012, la Pologne accueillera chaque année, près d’un demi million de touristes de plus qu’auparavant. L’Organisation Touristique de la Pologne a d’ailleurs déjà commencé à planifier une autre campagne dont le slogan sera « Revenez après l’Euro, vous n’avez pas tout vu ! »

Micropolitan Marketing

Noemi Pollack, Californie

Les noms de la Californie et de Los Angeles ont toujours été associés à l’esprit d’entreprise, d’innovation et d’opportunités. Malgré les problèmes budgétaires de l’Etat, Los Angeles, reconnue comme la capitale mondiale de la créativité (avec l’industrie du divertissement), reste le plus grand centre de fabrication aux Etats-Unis, un important centre financier, le noyau de la biotechnologie. Les dernières années ont connu une expansion économique majeure : la ville qui était le centre de l’industrie aérospatiale, du divertissement et du tourisme est aujourd’hui devenue un moteur économique à de multiples niveaux. Mais la caractéristique de la ville réside aussi dans son extrême diversité.

Si bien que le défi des communicants est d’apporter une réponse à cette diversité. L’étalement de Los Angeles a créé une multitude de centres « micropolitains » (par opposition au centre métropolitain), chacun entretenant ses propres besoins, désirs et opportunités. Des techniques de communication qui fonctionnent dans un centre pourraient ne pas avoir de résultats cinq kilomètres plus loin. Les habitudes de langage et les différences culturelles doivent être connues et les tactiques de communication doivent y être adaptées. Faire du marketing à Los Angeles, c’est comme faire du marketing dans plusieurs pays, mais sans les frontières.

 

Utiliser la compétitivité pour se démarquer

Dorothy Oliver Pirovano, Illinois (Chicago)

Aux Etats-Unis, la communication dans le domaine de la santé connaît une accalmie. Qu’il s’agisse d’un centre de don de sang, d’une pharmacie ou d’organismes de santé, la crise économique a réfréné la communication et le marketing de ces organismes. Mais, paradoxalement, ce silence représente donc une incroyable opportunité pour ceux qui sauront tirer leur épingle du jeu. Même avec une campagne publicitaire modeste, si le message est correctement diffusé, les bénéfices seront au rendez-vous.

En utilisant les réseaux traditionnels de la presse, en ciblant les bons publics sur les réseaux sociaux, en diffusant des vidéos sur différents canaux, le communicant n’attirera pas forcément l’attention d’un grand nombre de personnes mais celle de clients qui comptent. Ces efforts sont très simples à mettre en œuvre. Exemple : un centre de don de sang peut très facilement attirer les citoyens en collectant leurs numéros de portables et en leur envoyant des messages lorsque les hôpitaux ont un besoin urgent de sang. Il faut donc savoir profiter du silence des concurrents sur le marché pour déployer un plan de communication bien ciblé et largement diffusé.

Créer un nouveau segment de clientèle pour un marché en constante évolution

Virginia Sheridan, New York

Dans le secteur du voyage et du tourisme, une des grandes nécessités est d’attirer une nouvelle génération de voyageurs. En effet, les baby boomers vieillissent, il est donc temps de les remplacer par la génération X et, surtout, la génération Y qui va devenir la plus grande consommatrice de l’histoire. Très attrayants mais aussi très différents de la génération des baby boomers, elles nécessitent de nouvelles approches de communication. La génération Y est moins fidèle et beaucoup plus exigeante. Elle recherche des informations vérifiables et, souvent, se révèle fortement influencée par le bouche-à-oreille des réseaux. De plus, ce public préfère des expériences authentiques et personnalisées.

Même si elles sont toujours influencées par les médias traditionnels, en particulier la télévision et les magazines spécialisés, les générations X et Y vont chercher les infos sur Internet et par le biais de leurs amis, des leaders d’opinion et des célébrités. Ce public se documente sur les sites de critiques, les réseaux sociaux ou encore sur les applications mobiles. Impatients par nature, elles vont au plus pressé grâce à la technologie numérique.

Il faut donc avoir une présence ancrée sur Internet et sur les différents canaux, promouvoir des expériences authentiques et personnalisées, interagir avec le client via les applications mobiles, maintenir le contact avec les consommateurs en créant des « ambassadeurs » de produits, etc.

Le e-book  PR in 2012: Emerging tactics and trends from around the globe est disponible en anglais et peut êtretéléchargé gratuitement ici.


[1] RP en 2012 : tactiques et tendances émergentes à travers le monde [2] Matt Kucharski  esy aussi vice-président senior de l’agence de Padilla Speer Beardsley

 

Article sur http://blogfr.pressindex.com

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article